Taricaya, semaine 10 (et dernière !)

Voilà, ma dernière semaine à Taricaya s’est écoulée, et j’en ai savouré au maximum chaque instant malgré le temps maussade et le froid. D’ailleurs le weekend a été caniculaire à Puerto, avec un soleil cuisant, l’hiver est plein de surprises ici !

J’ai eu la chance de participer à nouveau à une session capture d’oiseaux, lever 4h30 pour commencer par 30 minutes de marche à la frontale, en mode Koh-Lanta avec plein d’arbres en travers du chemin. Ensuite, ouverture des filets dès que la luminosité est suffisamment forte, pour éviter de piéger des chauves-souris. Sur la matinée, on a capturé 5 oiseaux, 2 se sont envolés avant la prise de mesure (c’est qu’ils sont vifs, ces volatiles). C’est pas terrible comme résultat, mais j’ai pu en prendre un dans mes mains (tout petit petit !)et le libérer, c’était vraiment top. Et une des femelles avait un minuscule œuf qu’on a pu sentir sous sa peau toute fine.

A côté de ça, activités classiques du camp : pas mal de machette pour dégager des chemins ou désherber au pied des arbres de la ferme, réparations du pont menant à la plateforme d’observation de la canopée, transport de poutres pour remettre en état une autre plateforme, collecte de fruits et termites dans la forêt ...

Au sujet de cette dernière, on a eu droit à une bonne frayeur : trois autres volontaires et moi, on s’est retrouvés assez éloignés du camp, au milieu d’un très grand groupe de Pécari (une trentaine), sans aucun membre du staff avec nous pour nous dire quoi faire. Certes, un Pécari ça n’est qu’un cochon, mais j’imagine que ça doit pas faire du bien de s’en prendre un à pleine vitesse (ils peuvent paniquer en nous voyant et partir dans tous les sens). On n’était pas loin de grimper dans les arbres : bons fou-rires après en y repensant !

Nouveaux arrivants au camps (je ne parle pas des humains, il y en a tellement) : Martin la semaine dernière, Black Spider Monkey, animal de compagnie depuis tout petit qui a commencé à mordre en devenant adulte car il cherchait sa place dans la famille ; et Charlie, adulte Red Howler Monkey dont j’ignore l’histoire. Vendredi après-midi, j’ai nourri les animaux pour les voir une dernière fois, sniff sniff. Puis ce fut la succession d’au revoir / adieux, avec d’abord ceux qui restaient à Taricaya pour le weekend, puis ceux qui partaient de Puerto le dimanche à 13h30, puis les quelques autres prenant un bateau plus tard. Pas mal d’émotion donc (il fallait s’y attendre).

Pour conclure, une expérience géniale que je ne suis pas prête d’oublier, et déjà envie d’y retourner alors que j’en suis à peine partie ! Les gens, la jungle, les animaux, le travail ... tout ça va beaucoup me manquer. Les départs font partie des voyages !

Il me reste deux semaines de vadrouille au Pérou avant mon retour en France, avec mon Pôpa qui m’a rejoint à Lima. De supers découvertes en perspective !! :)

Muchos besos a todos, peace, love.

Comments

[Guigui]

Savoure bien cette nouvelle découverte Du Pérou avec ton père. Une magnifique aventure qu'on aura eu plaisir à partager par ces récits et jolies photos.